En 1945, la Guerre finie,
Marcel Clédic est lieutenant « à titre fictif » dans la Résistance. Il s’engage dans l’armée, dans la « Métro », fait un séjour à Coëtquidan (avec un certain lieutenant
Lucien Le Boudec), puis à l’Ecole de Perfectionnement des Officiers (EPO) d’Aix-en-Provence, d’où il sort lieutenant « deux barrettes » en octobre 1946.
Il rejoint alors le
1er régiment de chasseurs parachutistes, qui se trouvait à l’époque à Sétif, en Algérie, et reçoit le commandement d’une section du 2e bataillon avant même d’être breveté.
Le 17 janvier 1947 le régiment part en Indochine sur l'Athos II, avec le 15/2 qui avait embarqué à Marseille, et le Bataillon de Choc, où ils arrivent le 22 février, puis - après avoir "
tiré sur les lucioles" dans la Plaine des Joncs - le 1er RCP arrive en Baie d'Along le 28, puis à Haiphong, puis à Hanoï juste à temps pour se préparer à secourir la garnison de
Nam Dinh. Marcel Clédic est chef de section à la 3e compagnie du 1er bataillon du commandant de Vismes, commandée par le capitaine Laffargue.
Le 13 mars est créée à Hanoï au sein de la demi-brigade de marche parachutiste l’
école de saut pour parfaire la formation des jeunes parachutistes inexpérimentés, voire breveter ceux qui ne le sont pas encore, ce qui est le cas de Marcel Clédic. Pour un chef de section de bataillon parachutiste, ça fait un peu désordre... Il fait deux sauts et est considéré, avec ses camarades, comme « breveté ». Le troisième, son premier saut opérationnel, a lieu quelques jours plus tard sur
Sam Neua au Laos.
Après, lors de son 2e séjour, c’est L’
Opération Castor sous les ordres du chef de bataillon
Bréchignac, en novembre 1953, puis un deuxième saut sur
Diên Biên Phu juste après le 6e BPC du chef de bataillon
Bigeard, et la fin que l’on connaît. Fait prisonnier comme son chef, Marcel Clédic est libéré en septembre 1954 et rentre dans sa Bretagne natale en avion.
Ensuite, c’est l’Algérie, où Clédic rejoint comme instructeur le
Centre de Formation à la Guerre Subversive de Jeanne d’Arc, à Philippeville, récemment créé par
Bigeard, puis c’est un bref séjour en France au CI 18, où il s’ennuie, avant de repartir, sollicité par le chef de bataillon
Tourret, ancien cadre de Bigeard en Indochine, pour prendre une section de commandos. Au moment du putsch, Marcel Clédic choisit l’honneur et prend partie pour le Comité de Salut Public du général
Massu, ce qui lui vaudra trois ans de prison avec sursis.
Les détails et la suite sur le DVD ici :
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