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(résumé du film en une page)
En 1930, Marcel Bigeard entre à 14 ans comme coursier à la Société Générale de Toul.
En 40 il est fait prisonnier
après l’armistice, se distinguant déjà.
Il s’évade d’un camp allemand en 1941 et rejoint les troupes françaises en Algérie.
De 42 à 43 l’adjudant Bigeard révolutionne le camp de Bandia, au Sénégal, par sa seule personnalité et sa croix de guerre aux trois citations. Il n’a que 26 ans.
Devenu parachutiste, il saute en 1944 sur l’Ariège et libère la ville de Foix avec une cinquantaine de résistants espagnols, faisant 1200 prisonniers allemands.
1945, premier séjour en Indochine avec le 23e régiment d’infanterie coloniale. Il est capitaine.
A Saint-Brieuc, en 1947, il forme le 3e bataillon colonial de commandos parachutistes, qu’il emmène au Vietnam nord. Deuxième séjour.
1949 : création à Hanoï du 3e bataillon Thai
Retour à Saint-Brieuc en 1951 où le commandant Bigeard crée le 6e bataillon de parachutistes coloniaux, qu’il emmène au Vietnam nord, en Haute Région.
Du 16 au 23 octobre 1952, c’est la célèbre retraite de Tu Lê, d’où Bigeard ramène 80% de son bataillon d’élite, soit plus de cinq cent personnes, poursuivi par 10 000 combattants du Viet-Minh.
Avril-mai 1954, bataille de Diên Biên Phu. Il est lieutenant-colonel, fait prisonnier et sera libéré en septembre. Il a perdu 40 kg.
55-57 : c’est l’Algérie avec le 3e régiment de parachutistes coloniaux, ancêtre du 3e RPIMa. Missions dans le djebel, mort de son sergent-chef René Sentenac.
Son expérience et son charisme désignent le colonel Bigeard pour fonder en 1958 le centre d’entraînement à la guerre subversive de Philippeville, surnommé Bigeardville.
58-60 : Alger, visite de Charles de Gaulle et déclaration d’Aïn Sefra, qui vaudra à Bigeard d’être renvoyé en France avec soixante jours d’arrêt.
Nouvelle révolution de camps militaires, cette fois c’est à Bouar, près de Bangui, en république centrafricaine, de 60 à 62.
1963 : école de guerre. Il s’ennuie.
1964 : Marcel Bigeard reçoit le commandement de la 25e brigade parachutiste à Pau, puis en 66 une brigade à Toulouse. Il devient général de brigade à 51 ans, alors qu’il a commencé 2e classe.
Il s’ennuie aussi à Dakar de 68 à 70, où il commande les Forces française Terre au Sénégal, alors il commence à rédiger ses mémoires.
Nommé général de division, il est affecté à Tananarive en 1971 pour prendre le commandement des Forces françaises du sud de l’océan indien.
En 1974, c’est la 4e étoile et la 4e région militaire à Bordeaux,dont il révolutionne l’Etat-Major. En 75 il devient secrétaire d’Etat à la Défense, nommé par Valéry Giscard d’Estaing, puis devient député de Toul de 1978 à 88. En 1994 Marcel Bigeard retourne à Diên Biên Phu « afin que l’on se souvienne ». Ombre au tableau, l’affaire de la « calomnie » en 2000, suivie fort opportunément de sa rencontre avec la sœur du chef FLN capturé par Bigeard, Larbi Ben M’Hidi.
18 juin 2010 : dernier saut. Marcel Bigeard a su être et durer, croire et oser.